Donc allons sur un historique : premièrement, un pavé privé laissait transparaître dans mon entourage laissait déjà transparaître des crises de culpabilité et doute sur un thème que je me dois de remettre en avant : un parent, quoi qu’il arrive, sera toujours coupable de ne pas être parfait auprès de ses enfants.
Dans ma vie, j’ai déjà entendu un adulte de plus de 25 ans se pleindre de ses parents parce qu’il a passé les premiers mois de son enfance sur le dos la tête à plat sur son lit. Ce qui a donc applati son arrière de crâne à peine visible. Donc il s’est retrouvé avec la tête un peu plus plate à l’arrière. Accusant fièrement ses parents d’avoir mal fait leur taff passé les 25 ans, j’ai compris qu’il sera dur dans la vie d’atteindre une reconnaissance à l’échelle des efforts fourni.
Si je monte d’un cran, plusieurs adultes précédemment élevés par leur parents se rendent compte qu’un ou plusieurs de leur parent est coupable du manque de confiance en eux car ce parent a eu du mal à être impressionnés ou exprimer une émotion juste face à un exploit qui n’est pas estimé de même valeur pour le parent et l’enfant (pour ma part c’est envers ma mère, mais je tente de surmonter ça en prenant ce que je peux).
La réponse générale à ça (en évitant toute digression, mais c’est trop tard) est universelle et annoncée par tout parent : “être parent est un métier ingrat” couplé à “nos enfants seront des éternels incompris”.
Je m’accroche à ses deux paroles. Et bizarrement je les ai acceptées.
Et, pour finir la digression : je comprend que les désirs de mes enfants ne seront jamais les mêmes que les miens mais convergent en quelques points généralement commun (intégrable à une notion de moule) :
Une grande partie des droits de l’homme (“ta liberté s’arrête où commence celle d’autrui”) et une petite parti des 10 commandement (“tu ne tueras point”).
Si t’extrapole et gravite autour de ces quelques idéaux en tant que parent, je pense (moment subjectif) que tu ne devrais jamais dépasser ces lignes de comportements imposant des principes où la philosophie de vie entre en jeu.
Tu ne determine une philosophie de vie que par le biais de diverses experience de TA vie, et de ce que t’en retiens. Même en tant qu’enfant. La religion, (aujourd’hui dans quelque famille, et ma mère en a fait partie) est proposé par un choix exposé de vie sans ou avec. C’est compliqué à faire subtilement, mais un enfant n’est même pas en mesure de savoir ce qu’il fera après le Bac, passé 16 ans de sa vie. Comment peut il savoir si sans armes de culture il a trouvé sa voie ? Est ce que le système scolaire tel qu’il est pensé à déjà bridé des personnes ?
Ce qui me permet une excellente transition avec le mot phare du pavé d’un mot récurrent : “moule”
Rien à voir avec la soirée moules-frite d’hier :
Ici on parle d’une structure rigide fondée par une société qui est… Dissiminé dans le monde (point de vue subjectif, je précise encore)
Le moule est visible que par ceux qui le regarde (subjectif ici aussi)
Parce que le moule est ce que tu pense que tu dois être.
Et non pas ce que tu veux être.
Et je suis d’accord, un moule c’est de la merde.
Mais à AUCUN MOMENT la société et la culture à laquelle tu t’accroches n’impose son moule. Tu décides de la culture à laquelle tu veux appartenir. Et il s’agit bien de toi, pas ta descendance. Tu essaies de faire en sorte que ta descendance s’intègre à la vie, et exprime ses passions à lui (c’est mon mode d’éducation, donc subjectif aussi). Pas tes passions et ton engagement qui te tiens. Il s’engage sur les chemins à lui, pas tes pas. J’ai choisi une voie, ma femme a choisi une voie, et ma famille a choisi une voie : chacune de ses voies ont pu être choisi car le cadre de la vie en société nous ont détermine un domaine de la science, literature, ou activité sportive, ou social qu’on a approché de près ou de loin.
L’école certes, note, juge et évalue ce que tu fais. Elle te permet de savoir quel domaine t’intéresse et te passionne sur un éventail de possibilité. C’est mal fait, ça juge, c’est pour les 3/4 des domaines non motivant, jusqu’à trouver sa voie, mais c’est ce que la communauté a pondu de mieux. Je ne pense pas qu’en tapant au hasard sur des domaines sociaux-culturels et scientifiques, on puisse attendre la passion d’un enfant. Et cela semble impossible, s’il s’avère qu’il en a plusieurs. Ils en ont nos enfants des passions cachés. N’oublions pas qu’ils resterons des éternels incompris. Ils reviendront un jour de le journées avec le “je veux étudier les cailloux” ou “je veux aider les dolphins” ou plein d’autre chose, parfois sur une même semaine ou même une même journée. Jusqu’à leur majorité, et encore… Que dire à un enfant lorsque le domaine souhaité arbore de pré-requis sociaux ou scientifique qu’il ne possède pas et qui s’inculque potentiellement progressivement sur plusieurs années ?
La société a des mauvais pendant, il contraint les moins riche à subir les plus riches.
Elle contraint les plus faible à écouter les plus forts.
Elle étouffe les talents au détriment du profit.
MAIS pour ces trois parties selon moi, elle t’apprend une chose : ton talent, tes forces, et ta motivation ne seront écoutés que si t’as la force, la motivation et le talent de les exprimer à qui tu veux les montrer.
Et ça peut importe ta passion et ton esprit envers ton art. Toi-même, en tant que personne, entre un ouvrier qui vient d’arriver dans le métier et celui qui a 400 avis sur le net ou diplômé, tu va choisir le second plus “fiable”, pas souvent le plus sympa, ou plus mignon, ou celui avec qui tu as un feeling. Celui qui semble faire ce qu’il aime, et qui semble savoir le faire
Et c’est ce que vend le moule. C’est ce qu’expose ce dernier avec sa hiérarchisation, son système d’étude et de qualification, son marché et système commercial.
Entre autre, parce que (digression, je le note mais je reviens bientôt), c’est un moule / systeme commun, mais tellement commun que les plus malin/riches vont les biaiser avec des inégalités.
Et c’est là ou je reviens de ma digression (y’en a beaucoup, je l’admet)
Ce n’est pas parce qu’il y a des inégalités qu’il faut sortir du moule/système. C’est pointer du doigt ces inégalités et réorienter le “moule” de manière moins biaisée qu’il faut en faire quelque chose.
Et enfin cette parabole immense pourra se conclure avec un :
C’est par des inégalités scolaires et de moyens que les écarts se creusent. Autant les inégalités scolaires peuvent être corrigées (et tentent d’être corrigées partout dans le monde, certes parfois via des méthodes proche de l’évangélisation mais éducation quand même) ; les questions de moyens font autant partie du scope de l’aventurier qu’il ne l’est du roturier. A savoir “ça dépend de ce que l’on en fait”. Si d’aventure, la philosophie de vie est l’exploration, soit. Si par malheur, je n’ai que peu de moyen, à moi de réserver les moyens restant pour me construire (je ne m’engage pas plus ici, c’est très facile à dire, et le rêve et l’aventure sont souvent enviés quand les moyens sont absents, et ayant touché le “peu de moyen” du doigt, rien n’est simple à avec peu/rien).
Enfin. Grande porte ouverte enfoncée pour des chers prêchés convaincus, sachez (un truc que vous saviez déjà) qu'”on avance toujours plus vite seuls, mais toujours plus loin à plusieurs” :
Il est facile de reconnaître que les expériences sont plus concrète quand on sort du “moule” mais aussi limitées soient-elle sur une période de vie, elles ne garantissent pas une praticités sur le long terme (entre autres pour une perspective aux étendue multiple de la vie de mes enfants).
Malgré ce que j’en dis, cette tirade est entièrement subjective. Faites ce que vous croyez juste pour vos enfants. Moi je crois bon de continuer dans ma voie pour les miens et pour un futur uni et généreux pour eux.